Lors de notre dernière mission, Québec deux fois a eu le plaisir de survoler le Bassin d’Arcachon , nous vous en avions parlé dans notre dernier message (Arcachon-Bordeaux).
Toujours gourmet, son nez a tout particulièrement flairé la bonne odeur d’air marin et salin, les algues fraîches, les fonds poissonneux. Son œil avisé a repéré, pour vous, des traces rectilignes et sombres qui dessinent ça et là des portées musicales auprès desquelles bateaux et pinasses s’affairent en ce moment.
Ici, c’est de mars à septembre, que se prépare déjà votre dîner de Réveillon. La table sera forcément parée d’un mets iodé et frais déposé sur un lit d’algues : l’huître creuse, indispensable invitée des Fêtes de fin d’année.Les 380 entreprises ostréicoles répandues sur les 780 ha de parcs à huitres, y travaillent actuellement d’arrache pieds, même si elles annoncent déjà une production plus faible que les années précédentes (entre 8.000 et 10.000 T) due à une forte mortalité du naissain dans ses immenses pouponnières.
Si Rabelais déjà en citait l’attrait au Moyen-Age, ce n’est qu’en 1852 que les premières huîtres plates (abandonnées depuis) ont fait leur apparition ici. L’endroit est en effet idéal pour son élevage, de par la qualité et la salinité de ses eaux , la faible profondeur de ses fonds, la douceur de son climat. Mais la conchyliculture reste un art à part entière, soumis à de nombreux aléas.
A déguster chaude ou froide, avec un filet de citron ou une vinaigrette aux échalotes selon les régions, du pain de seigle beurré toujours, l’huître se déguste ici dans les petites cabanes de pêcheurs, accompagnée de crépinettes ou de saucisses grillées.Des œnologues bordelais les ont tout récemment différenciées en 4 grands crus distincts, selon leur terroir d’origine et palette aromatique, et les ont associées à des vins de la région. Leurs noms mettent déjà l’eau à la bouche.
Le jeu consiste à les retrouver sur ces photos, en attendant de les goûter d’ici deux mois, juste le temps de trouver le vin conseillé qui se mariera le mieux avec: Banc d’Arguin (Vin blanc Entre deux mers), Cap Ferret (Crémant de Bordeaux), Le Grand Banc ( Bordeaux Clairet), L’île aux oiseaux (Vin blanc sec Le Pacherec du Vic Bilh).
Suite à quelques petits soucis de santé, Québec deux fois est contraint au repos forcé depuis quelque temps. Mais d’ici une petite semaine, tout revigoré, il reprendra du service, très certainement pour une jolie balade au-dessus de la ville de Niort...
Sophie Neupert
A bientôt !
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Pauvre Québec 2 fois, j'espère qu'il n'est pas trop malade ! En tout cas, je compte qu'il me fasse coucou (tut tut ??? bon, les avions ne font pas tut tut dit mon époux qui s'y connait !) en passant pour aller à Niort. Et je n'ai plus qu'à admirer les photos du Bassin qui sont splendides, pas à tortiller... même si les huîtres, bon, je me tais ! Mais les Marennes Oléron... bref ! En tout cas, j'applaudis à deux mains pour les crus bordelais proposés en accompagnement !
RépondreSupprimerô vieillesse ennemie... il tangue encore un peu mais avec quelques huîtres du BASSIN D'ARCACHON... tout devrait rentrer dans l'ordre.
RépondreSupprimerPromis, en passant au dessus de Meshers Québec 2 fois battra des ailes mais pour le reste attention, A consommer avec modération !
Merci