Puisqu'il ne faut plus d'autoroutes, puisqu'il ne faut plus de nouvelles lignes ferroviaires (bonjour Gérard), vive l'avion... (je donne l'exemple)
Après quelques années sur l'aéroport de Bordeaux Mérignac et un court passage sur l'aérodrome d'Arcachon, c'est aujourd'hui (et depuis plus de 15 ans) le port d'attache de Québec 2 fois. A 2 pas des bureaux de la société (Saint Morillon) c'est une plateforme bien pratique pour rayonner sur le Grand Sud Ouest et profiter pleinement de la proximité de Bordeaux. Pas de formalités complexes et de temps perdu comme sur l'aéroport de Mérignac (aéroport international oblige), un petit coup de téléphone à la police de l'air pour déposer le plan de vol, comme l'impose la règlementation pour les dérogations préfectorales de survol basse altitude, et notre Cessna préféré décolle pour nous balader Laurent et moi au grès des vents et des désirs de l'appareil photo...
Construit en 1953 à titre privé sur un terrain de 50 hectares, à cheval sur les communes de Léognan, Martillac et Saucats, l’aérodrome permettra dès l’année suivante, à Marcelle Choisnet, de s’y poser en planeur au cours d’un vol la rendant championne du monde de distance.
La piste restera pendant des années en herbe (doublée par une piste en dur en 1985) orientée en fonction des vents dominants et souvent inondée l’hiver...
En 1962 l’aérodrome sera ouvert à circulation aérienne publique.
Suite au déplacement de l’aérodrome Blériot à Bègles, à cause du tracé de la future rocade, il deviendra la plate-forme de Bordeaux- Léognan et rassemblera l’ensemble de la pratique des sports aériens de toute l’agglomération.
L’aérodrome de Bordeaux-Léognan-Saucats (LFCS pour les amis) connaît aujourd’hui plus de 50 000 mouvements annuels, au point de se placer parmi les cinq premiers aérodromes du Grand Sud-Ouest.
Plusieurs disciplines y sont pratiquées allant de l’aéromodélisme, à l’ULM, en passant par le vol à voile, les baptêmes de l’air et le vol moteur (formation, tourisme aérien, voltige, construction amateur, travail aérien).
L’aérodrome de Bordeaux-Saucats-Léognan a fêté son 30 ème anniversaire le 9 mai 2009 par un grand meeting aérien.
(avec le concours de Sophie Neupert)
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Bonjour
RépondreSupprimerJe comprends votre point de vue, et respecte ce loisir, qui doit effectivement être passionnant. Cependant je tiens à vous signaler qu'il n'est pas sans conséquences néfastes sur vos voisins temporaires, ceux ne sont pas dans le ciel mais à terre, au-dessous des zones que vous survolez. Le bruit des avions est une nuisance réelle, qui a une incidence très stressante. Par exemple lorsque, en dehors de mes heures de travail, j'aspire au calme (notamment le soir et les week end), donc... au moment où vous prenez du bon temps en l'air.
Je pratique moi-même la musique, mais je fais attention à ce que ce loisir ne dérange pas les autres qui vivent autour de moi. Ainsi je me pose la question: Pourquoi ne survolez-vous pas les zones inhabitées, par exemple l'une des plus grandes forêts d'Europe qui se trouve ... à deux coups d'ailes de l'aérodrome? Je vous demande s'il vous plait d'y réfléchir et d'en parler avec vos collègues aviateurs, ainsi qu'aux autorités avec lesquelles vous êtes en contact. De nombreux riverains se plaignent du bruit des avions.
Merci, bien cordialement
Clare Moss
Bonjour,
RépondreSupprimerCe loisir doit être passionnant. Je tiens pourtant à signaler qu'il n'est pas sans conséquence néfaste sur ceux qui se trouvent non pas dans le ciel, mais sur terre, ceux que vous survolez. J'habite Léognan. Le bruit des avions de l'aérodrome, qui s’entend de très loin à la ronde, a une incidence très stressante sur les "terriens". Par exemple lorsque j’aspire à des moments de calme, en dehors de mes heures de travail (principalement le soir et le week end)... donc au moment où vous vous adonnez à votre loisir. De nombreux riverains s'en plaignent, je ne suis pas la seule.
Je fais moi-même de la musique, cependant je fais très attention que cette pratique ne dérange pas les autres, et je veux croire qu'il en est de même pour vous, dans le respect d'autrui... Ainsi je pose cette question: pourquoi ne survolez-vous pas les zones inhabitées, comme la plus grande forêt d'Europe, qui se trouve justement ... à deux coups d'ailes de l'aérodrome? Je vous demande de considérer cette réalité et d'en parler autour de vous, à vos collègues aviateurs, aux autorités avec lesquelles vous êtes en contact... Merci, bien cordialement,
Clare Moss
Bonjour,
RépondreSupprimerMon activité aérienne n'est pas un loisir mais un travail... et c'est pour cela que par souci du confort des autres, nous ne volons jamais en dessous de 500 mètres d'altitude ce qui ne vous permet pas de nous entendre et donc de vous déranger.Si vous subissez des gênes d'avions passant trop bas, (et j'ai le même souci au dessus de chez moi...) je vous invite à vous plaindre à votre mairie qui prendra les mesures adaptées en prévenant la gendarmerie. Croyez bien que ce ne sont pas les professionnels qui posent problèmes car ils connaissent les règles, mais parfois certains pilotes privés qui effectivement prennent quelques libertés avec la réglementation...
Continuez à apprécier les images des professionnels et ne les associez surtout pas aux désagréments d'un loisir qui est parfois effectivement un peu bruyant...
Bien cordialement
Jacques Rouaux